Fin Janvier, dernier WE avant la fin des cours et veille de mon partiel de fin de semestre, me voilà parti en voyage dans les contrées enneigées de la préfecture de Gifu avec une bonne quarantaine d’étudiants de la fac, moitié gaijins moitié japonais.

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 Agrandir le plan

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Pause repas sur la route, non ce n’est pas une impression, les quantités sont énormes !
7€ par personne, bienvenue au Japon.
(Fans de DBZ ? Sachez que Tenshinhan est en fait un plat chinois ! 2ème en partant du bas)

Arrêt suivant dans la mignonne petite ville de Takayama, (signifiant haute montagne, ouais ouais, ça caille bien là-bas !)

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Visite de la vieille ville, tout un quartier de rues traditionnelles avec boutiques de souvenirs et spécialités locales.

 Mitarashi Dango (gauche)
Taiyaki aux différents fourrages (droite)

Un papy vend son miso frais. (bas)
Il était d’ailleurs possible de goûter gratuitement une soupe miso maison.

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La réservation avait été effectuée dans un grand hôtel luxueux,
à un tarif de groupe tout à fait raisonnable cependant.

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 Le dîner, tout aussi royal. (sashimi, shabu-shabu, tempura, etc.)

 Un melting-pot  du monde d’étudiants venus des quatre coins du globe. Notre responsable du pôle international était de la partie (l’afro-japonais !)
Ah oui, et un travesti geisha…

 … qui m’a malencontreusement embrassé !  <3

 Mais le moment le plus attendu de la journée était bien évidemment le onsen (bains de source chaude naturelle) , qui fait la réputation de l’hôtel.

Douches et bains intérieurs (gauche) accompagnés d’un jaccuzi (droite, premier plan) et bains extérieurs rotenburo creusés dans la pierre (droite, second plan)

Le sentiment de plaisir ressenti dans le bain éxtérieur, de nuit, entourré de neige et arrosé de gros flocons est tout simplement indescriptible !
(Source des trois photos ci-dessus : Takayama Green Hotel)

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C’est reparti le lendemain matin au petit-déjeuné après une courte nuit de sommeil bien mérité.
Buffet sucré et salé de plats du monde entier.

Retour en ville une petite heure pour profiter du petit marché local, sous (et sur) une épaisse neige.

L’inévitable bataille de boule de neige !

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 Nous voici ensuite reparti pour une petite heure de bus, direction le village de Shirakawago, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 Le village est connu pour l’architecture de ses maisons, bâties avec des toits très pentus afin de supporter de grandes quantités de neige.
Il parait qu’il peut s’accumuler jusqu’à 10 mètres de neige dans cette région au plus fort de l’hiver.

Petite pause repas avant de rentrer sur Kyoto.
(le truc bleu, c’est private joke, n’y faites pas attention 😉 )

Et voilà ! Ce fut à nouveau un WE bien chargé, tout aussi éblouissant qu’épuisant, et rempli de fabuleux souvenirs !

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Hein ? mon partiel de fin de semestre ? Je me souvient avoir « révisé » 2 heures en rentrant d’une soirée tabenomihodai (nourriture et boisson à volonté) en charmante compagnie, résultat : 91/100. Je crois que Mme Suzuki avait raison, je suis brillantissime ! (ironie inside)

Moult photos dans la galerie !

J’ai un peu négligé le blog ces derniers temps et par la même occasion négligé de transmettre l’information de mon déménagement !

L’idée nous trottait en tête avec Raphaël depuis  un moment, quitter le logement universitaire et se trouver un petit appart perso, coloc’ ou non.
Un jour de décembre sur un coup de tête après les cours, me voilà parti pour la 1ère agence immobilière en sortant de la fac,
1ère visite : trop loin dans la montagne
2ème visite : 10 min à vélo de la fac sans effort, situé à proximité de tous les transports et de toutes sortes de commerces, bien orienté…  VENDU !

Le comble : 2 appartements identiques au même étage du même immeuble étaient libres : Raphaël et moi sommes voisin !

 L’entrée de l’immeuble. Situé à côté d’un sento (bains japonais).

Le loyer est sensiblement moins cher que la résidence universitaire mais il a fallu acheter les meubles, ouch !
Heureusement un ami coréen devant rentrer pour le service militaire nous à offert tous ses meubles : frigo, étagères, étendoir à linge, imprimante etc.
La table basse recouverte d’une couverture est un kotatsu, c’est une table chauffante, à moi les économies de chauffage !
Le canapé se transforme en lit !

Vue depuis le toit de l’immeuble à l’aube d’un matin enneigé !

Les autres photos par ici :

Je me l’étais promis : la prochaine fois qu’il neige à Kyoto, direction le Kinkakuji !

Je m’y étais déjà rendu une fois au début de mon séjour, c’est par –>ici<– si vous voulez comparer 😉

Le temple est réputé pour être magnifique sous la neige, je vous laisse donc découvrir ça en photo !

Cliquez pour agrandir

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 More in ze galerie 🙂

A l’instar d’un nouvel an européen, de plus en plus de japonais passent le nouvel an à faire la fête et à boire comme des trous.

Pour ma part, j’ai choisi cette année d’accepter l’invitation d’un ami, et de passer un nouvel an traditionnel, ce que je ne regrette absolument pas !

Qui dit nouvel an au Japon dit : rester chez soi, manger des sobas et les osechi, regarder la télé puis aller au temple.

Explications en images !

Mon ami Takumi m’a invité, ainsi qu’un ami Américain et un ami Suédois, à passer Oshogatsu (お正月) chez ses parents à Takatsuki (à mi-chemin entre Kyoto et Osaka).

 Ceci est un kadomatsu (門松), il décore la devanture de chaque foyer, boutique ou temple pendant la période du nouvel an.

L’autre jour, un de mes amis coréen nous a emmené dans son bureau de tabac préféré, j’ai vite compris pourquoi !

À peine entré, la mamie qui tient la boutique viens nous voir et nous donner conseil, elle avait l’air de connaître tous ses produits sur le bout des doigts, de l’épaisseur des feuilles à la provenance du produit, en passant par la texture du tabac, et j’en passe !

Une fois notre choix effectué elle nous emballe le tout dans une petite pochette et y ajoute un briquet gratuit, mille remerciements et courbettes, nous voilà sortis pour découvrir qu’il s’était mis à tomber des cordes.

Nous sortons, fumons une cigarette en attendant que la pluie s’arrête… et là le papy sort et nous offre des parapluies que nous refusons humblement. Mais ce n’est pas plus de 5 minutes plus tard, que la mamie revient à la charge pour nous convaincre de les accepter !

Quand on vous dis qu’au Japon le client est roi, ce n’est pas un mensonge, parfois même trop ^^’

Tabac à rouler, cigares, cigarillos, pipes, kiseru (pipe traditionnelle japonaise), rien ne manque à l’appel.

 Il en vient de tous les pays, chaque produit étiqueté minutieusement avec un maximum de détails, les bureaux de tabac français devraient en prendre de la gaine !

Des distributeurs automatiques à l’extérieur, afin de satisfaire le client de jour comme de nuit.

J’ai testé les cigarillos au chocolat, pas mauvais  :p
Et nous sommes devenus avec Raphaël, addicts au tabac à rouler aromatisé à la vanille ! Agréable au goût comme à l’odeur, on ne gêne même plus notre entourage !

EPIC WIN.

24 décembre 2011, comme tout les 24 du mois, le Kitano Tenman-gu (voir cet article) accueille le flee market.

Des stands de nourriture, bijoux, décorations, vaisselle, kimono, le flee market est un grand marché où l’on y vend de tout et de rien, parfois à des prix très intéressants.

L’allée principale menant à l’entrée du sanctuaire.

Commencons pas les stands de nourriture, croyez moi, il y doit y en avoir une bonne centaine !
Ici, des yakisoba : nouilles sautées, souvent au légumes et au boeuf, porc ou poulet.

Takoyaki (boulettes de poulpe)

Imagawayaki (ou Kaitenyaki) : dessert fourré à la pâte de haricot rouge (ou encore au thé vert, créme patissière etc.)

Ikayaki (sèche grillée)

Okonomiyaki : galette de… plein de choses ! Une farine spéciale, des oeufs et de l’eau constituent la pâte,
à laquelle on ajoute souvent du chou ainsi que de la viande ou du poisson etc.

Oden : sorte de pot-au-feu. La soupe est à base de dashi (bouillon de poisson)
On y ajoute toute sorte d’ingrédients tel que des oeufs, du konyaku, du daikon (radis japonais) et bien d’autres encore !
(comprenez : j’ai pas envie de lister et expliquer 20 ingrédients ; mais c’est très bon, goûtez-y !)

À l’arrière, ça ressemblait plus à une brocante qu’à un marché !
(Le jeune homme à droite est en train de scrupuleusement examiner les cassettes pornos)

Il y avait même un stand Rilakkuma, sorte d’ourson à la popularité ahurissante chez les (pas toujours si) jeunes filles.

Au final je n’ai presque pris que des photos de bouffe ! Je me rattraperais si j’y retourne avec mon appareil dans les mois qui viennent ! ( ^o^)/

Comme le veux la tradition, les japonais fabriquent le mochi pendant les fêtes de fin d’année.
Il n’est pas rare de pouvoir assister à ce genre de cérémonie en pleine rue ou en public.

« Le mochi (餅) est une préparation à base de riz gluant qui accompagne de nombreuses recettes au Japon. On l’appelle dango mochi ou simplement dango (団子) lorsqu’il prend la forme de boulettes. Le mochi est obtenu par pétrissage de riz gluant cuit, prenant alors l’aspect d’une pâte particulièrement visqueuse. » (Wiki)

Le mochitsuki (餅つき), consiste donc à pétrir le riz gluant dans un mortier à l’aide dans grand marteau en bois pendant qu’une seconde personne assiste en retournant la boule de mochi.

Les gérants du dortoir nous ont offert l’occasion de pratiquer chacun notre tour. Attention à garder le rythme pour ne pas écrabouiller les doigts de celui qui retourne le mochi !

Un exemple de professionnels de mochitsuki, impressionnant !

On peux ensuite le manger avec (entre autres) :
– de la poudre de soja grillé : 黄粉
– de la pâte sucrée d’haricots rouge : 餡子
– une feuille d’algue grillée : yakinori 焼き海苔

Eh oui, encore Arashiyama !
Pas plus de 5 jours après le light-up, c’est cette fois ci une promenade en compagnie des professeurs de français de l’université, une de leur classe d’étudiants japonais ainsi que certains étudiants français en mobilité.

La ballade était organisée par les professeurs afin de permettre à leurs étudiants et à ceux en mobilité de faire connaissances, échanger en français et en japonais, le tout dans une ambiance bon enfant.

Repas traditionnel japonais : tempuras (bon), pickles et autres trucs bizarres (pas forcement très bon) :p

Début de la promenade dans les montagnes, le long de la rivière traversant Arashiyama

Direction un petit temple élevé dans les montagnes

Le temple était tout petit, pas très beau et en réparation mais…

…offrait une vue magnifique de Kyoto ! (cliquez pour une meilleure résolution)

Et on redescend !

Petit arrêt pour un goûter traditionnel dans un salon de thé à la fin de la journée : thé vert et dangos au thé vert

Plus de photo ci-dessous !

Arashiyama 嵐山 (littéralement « montagne de la tempête ») est le nom donné à une région à l’Ouest de Kyoto. Je m’y était rendu mi-décembre de nuit à l’occasion du light-up.

La région est extrêmement touristique, les japonais viennent y observer les momiji et suivre les parcours illuminés chaque soir durant une semaine.

 Le « pont traversant la lune » : Togetsukyō 渡月橋

Le parcours principal est celui traversant la forêt de bambous

Retour au point de départ, photo prise depuis le milieu du pont.

Quelques photos supplémentaires dans la galerie.

Depuis le temps que je m’étais dit de faire un article sur la fac, la premier semestre est bientôt fini mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais !

La fac est très belle, beaucoup d’espaces verts, tout est extrêmement bien entretenu, pratique et vivant ! (tout le contraire de Bordel III Bordeaux III)
Quand au cours, après avoir été séparés dans des classes de différents niveaux (A à F) suite à un test d’aptitude, je me retrouve pour le premier semestre en B dans une petite classe de 8 étudiants, idéal pour pratiquer un maximum à l’oral.
Le niveau correspond plutôt bien à ce que je m’attendais, mais ça va se corser en A au prochain semestre avec des présentations orales régulières, débats et lecture d’articles de journaux !
Ah oui, j’avais pris toutes sortes de cours annexes en plus de mes cours de langue obligatoires : économie du Japon, droit international, organisations internationales etc. mais grâce à cette ##insérez le gros mot de votre choix##  d’administration de Bordeaux III m’a gentiment fait savoir que je ne validerai rien d’autre que la langue japonaise, j’ai tout laissé tomber.

Connu de toute l’université, ceci est le gaiben, abréviation pour gaijin benchi, c’est à dire le banc des étrangers…
Bien heureusement il y réside autant d’étrangers que de natifs, les plus ouverts d’esprit de surcroît, ce qui a fait de cette endroit un parfait lieu de rencontre !

On y discute, mange, travaille ou pas etc. (m’enfin, en ce moment il fait 5°C maximum en journée alors la population se réfugie à l’intérieur :p )

Vue depuis les salles de classe sur la cours Ouest.

Les cheerleader du club de baseball se donnent en spectacle !
Entre autre la fameuse « Banana Dance », connue de tout le campus :p

La seule photo que j’ai prise du Gakuensai : le festival de la fac…
Vous ne manquez pas grand chose, le reste n’était presque que des stands de bouffe =/

Soirée dansante et déguisée d’Halloween, dans la grande cafétéria de la fac.
Aller, un petit jeu : trouvez Charlie ! (moi en l’occurrence)

Petit blizzard à 10h du matin pour mettre en forme pour la journée !

Malheureusement pas tellement de photos pour le moment, mais vous aurez probablement l’occasion d’en voir plus dans de futurs articles, ou éventuellement un second pour venir compléter celui ci 😉