Je m’écarte un peu l’espace d’un article (ou deux) de du titre du blog qui signifie je le rappelle « au Japon » pour vous conter mes fabuleuses histoires (?) au pays du matin calme, autrement dit la Corée du Sud.

C’était au début du mois de mars dernier, voyage relativement court de quatre jours au coeur de l’hiver coréen.

Ne parlant évidemment pas un traître mot de la langue locale (excepté bien sûr « bonjour », « merci » et toutes sortes de jurons divers et variés), mon fidèle compagnon le Blond et moi étions accompagné de notre ami coréen Yeong-ung et de sa petite amie japonaise.

Le taxi était notre moyen de transport principal,  grâce à son prix dérisoire. Tarif de base sous les 2 euros, qui augmente tout doucement après 5 à 10 minutes de course.
On s’en tire presque toujours pour moins de 5 ou 6 euros. Autant dire, divisé par quatre, presque rien.

Séoul ressemble en beaucoup de points à Tokyo : des buildings de toute parts, une foule omniprésente, une propreté exemplaire et un modernisme extrême.

D’anciennes constructions traditionnelles sont présentes en pleins centre ville.

 Des centaines de restaurants à tout les horizons, que va-t-on bien pouvoir manger…

Notre premier repas sera le fameux Samgyeopsal, ou encore yakiniku coréen (viande grillée).
On choisit une catégorie de viande, sa boisson, et le reste est amené en accompagnement, à volonté, le tout pour moins de 10€ par personne !
On fait griller sa viande, qu’on trempe ensuite dans une sauce à base de miso, que l’on pose ensuite dans une feuille de salade, avant d’y empiler du negi (mini poireau) émincé, kimchi (légumes fermentés au piment) , et/ou ail.

Gimbap, sorte de gros maki-zushi coréen, environ 70cts.

Suite du programme, le quartier commerçant traditionnel d’Insa-dong. On y trouve toutes sortes de petites échoppes de souvenirs, habits, bibelots etc.
La particularité du bâtiment en photo ci-dessus ou ci-dessous est qu’il ne comporte presque pas d’escalier, son architecture étant construite en spirale.

Fan-service

Don-pan : Pain au caca… en forme de caca. (1,40€)

« Le caca j’ai goûté, c’est bon ! »
(bon certes, il s’aggit de pâte de haricots rouges, mais ça s’appelle réellement pain au caca)

Ancien habit traditionnel coréen.

 Babioles moches en tout genre.

Allons trouver un calme au milieu de toute cette agitation…

…avec une bière bien sûr.

En route pour Myeong-dong, le plus grand district commerçant et touristique de la ville qui s’étend sur pas moins d’un kilomètre carré.
On y trouve de tout ; habits, cosmétiques, restaurants, clubs, bars, cafés, karaoke etc.

Impossible de faire 2 pas dans les rues de Séoul sans apercevoir des stands de nourriture.
Le stand en photo ci-dessus propose de gauche à droite :
– omuk : contrairement au oden japonais auquel il se rapproche,
l’omuk est à base de pâte de poisson frite, et trempée dans un bouillon de dashi
– sorte de pancake au miel
– chijimi : pancake aux légumes
– topokki : petits cylindres de pâte de riz dans une sauce très relevée à base de piment.

Tout se situe en moyenne autour de 1 ou 2€.

Trois minutes de taxi et 1€50 plus tard, nous montons dans un téléphérique menant à la tour de Séoul.

Tout en profitant d’une belle vue sur la ville, et ce n’est que le début.

La N Seoul Tower, tour de télécommunications, est ouverte au public et dispose d’un grand observatoire panoramique à 360°, elle mesure quelques 237m et surplombe la ville du haut d’une colline.
Le pilier principal est couvert d’écrans (ou projections ?) et affiche des animations colorées !

Un abruti s’amusait avec le spot lumineux…

 

 Une des nombreuses vue depuis l’observatoire panoramique mais la meilleure vue est celle depuis…

… les très spacieuses toilettes des hommes !

  Petite bière depuis les toilettes d’ailleurs, en profitant de la vue. Oui, on avait tout prévu ! =D

On croyait alors pouvoir enfin nous reposer de cette première journée épuisante, quand Yeong-ung nous amène alors à Jimjilbang, sans nous dire de quoi il s’agissait vraiment …

(Je me permet d’emprunter la description très réussite d’une confrère blogueuse)

En Corée, le bonheur après une bonne séance de sport, c’est le jimjilbang, version très fortement améliorée du sauna.

Dans la première partie du bâtiment, femmes et hommes sont séparés :  logique, les bains se prennent nus… La pièce se compose généralement d’un premier bain tiède légèrement bouillonnant, d’un second bain avec de la boue dedans, puis d’un troisième bain extrêmement chaud, voire brûlant !

Ensuite le sauna lui-même : on cuit pendant quelques minutes avant d’aller se jeter dans le bassin d’eau froide, où il y a aussi des jets massants, puis retour au sauna et on recommence le tout ! […]

Et quand on croit avoir atteint le paradis, il est temps de redescendre sur terre et d’enfiler un merveilleux pyjama, presque aussi seyant qu’une tenue de moine bouddhiste, et d’aller dans la pièce commune mixte. La Corée, c’est vraiment le pays du sex appeal !

Et là, d’innombrables pièces allant du sauna à la pièce tempérée et au « freezer », des coins pour dormir, des salles de télévisions, des ordinateurs, de la nourriture, et même une salle de sport et un home cinéma !! De quoi y rester pendant des heures, d’ailleurs les coréens y restent parfois toute la nuit. Car ces établissements ne ferment jamais !

Si vous avez l’occasion d’aller en Corée, ne ratez surtout pas le jimjilbang !!

(Source : http://bit.ly/Ry9yxj ) 

On peux bien sûr y dormir. Cependant pas de lits, on dors donc par terre soit dans les salles prévues à cet effet mais accompagnée de ronflements infernaux, ou bien dans la salle commune. Un oreiller est fourni (youpi !)

Des hommes nus ! (ou presque) (*^^*)

Oui, il y aussi une salle de jeu.

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Une heure et demi de sommeil (le sol, c’est pas confortable…) et nous nous remettons en route pour la suite du périple, direction le village Hanoks de Nansangol.

Ce village se compose de cinq maisons coréennes traditionnelles réaménagées d’un pavillon et d’un étang, ce qui en fait un joli endroit pour se promener. 
Entrez par la porte de devant et vous verrez la vaste vallée en contrebas ainsi que le Cheonugak à gauche de l’étang, joli endroit où sont organisées des représentations culturelles. Les cinq maisons traditionnelles ont été reconstruites d’après le modèle des maisons traditionnelles de la dynastie Joseon. Les maisons sont représentatives de différentes classes sociales, depuis celle des paysans communs jusqu’à celle de la classe royale. Les maisons sont meublées afin de mieux apprécier la vie quotidienne de l’époque. […]  Des jeux traditionnels tels que le ‘Neolttwigi’ (saut en largeur), le ‘Tuho’ (lancer de flèchettes) et le ‘Yunnori’ (lancer de quatre bâtons de Yut) sont à la disposition des visiteurs. […] Une capsule témoin a été placée dans le village pour marquer les 600 ans de la ville de Séoul. Enterrée en 1994, elle sera ouverte dans quatre cents ans. (Source : http://bit.ly/RybIx2)

La capsule porte la signature de représentants de plusieurs pays accompagnée d’un message.
Notre cher ex président Jacques Chirac en fait d’ailleurs partie.
(On peux voir la tour de Séoul en arrière plan)

Ce est un « réfrégirateur », on y conservait apparemment les éléments périssables.

Ce « four » servait à faire la cuisine.

Anciens habits traditionnels. Le Roi au centre, et deux policiers à droite et à gauche. On s’y croirait ! (ou pas)

À midi : jajangmyeon : nouilles de blé couvertes d’une sauce à base de pâte de graines de soja noires salée, légumes et morceaux de viande.

En Corée, on mange à l’aide de baquettes plates en métal contrairement aux baquettes en bois ou en plastique dans les autres pays asiatiques.

Le ventre plein, nous sommes prêt pour la visite du Palais Gyeongbokgung.

Gyeongbokgung, aussi appelé Palais de Gyeongbokgung ou Palais de Gyeongbok, est un palais royal situé au Nord de Séoul en Corée du Sud. D’abord construit en 1394 puis reconstruit en 1867, c’est le principal palais des cinq grands palais construits sous la dynastie Joseon. Le nom du Palais, Gyeongbokgung, est traduit en français par Palais du bonheur resplendissant.

Quasiment détruit par le gouvernement Japonais au début du xx^e siècle, l’ensemble du palais retrouve doucement sa forme originale. Ainsi en 2009, environ 40 % du nombre original de bâtiments sont encore debout ou ont été reconstruits. (Wiki)

La salle d’audience principale de Gyeongbokgung.

En route pour le marché aux poissons de Noryangjin…

….mais d’abord petit arrêt topokki !

Le marché aux poissons de Noryangjin est un marché de gros qui existe depuis 80 ans.  Le marché abrite plus de 800 étals, ce qui en fait le plus grand de Corée. On peut y acheter toutes sortes de poissons, comme par exemple des flets et des dorades japonaises vivants que l’on peut consommer en sashimi, ainsi que des maquereaux, des balaous et des sabres de mer que l’on peut faire griller. On y trouve également calmars, crabes royaux, palourdes, crevettes et une quantité d’autres créatures marines. Une zone entière du marché est dédiée aux fruits de mer traités, notamment aux poissons salés (conserves de calmars, crevettes salées et assaisonnées), poissons séchés et sashimis. (Source : http://bit.ly/RyeeTK)

Pour déguster des sashimi frais, rien de plus simple, on choisit un poisson dans un aquarium et on nous le découpe en tranches sur place.

On apporte ensuite le poisson fraîchement découpé dans une Chojangjip (litt, « restaurant qui vend de la sauce pour poisson »).
Nous avions de même prit une soupe aux légumes et carcasses de poissons.
Je n’ai plus souvenir du prix du poisson mais il me semble avoir dû payer environ 15 euros pour  l’ensemble du repas (l’accès au restaurant ne coûte que 2€ si on n’y amène son poisson).

De la même manière que le samgyeopsal on trempe le poisson dans une sauce piquante avant l’enrouler dans une feuille de sésame ou de laitue, accompagné d’ail, negi, etc.
Ou encore à la japonaise avec wasabi et sauce sauja.

Mesdames et Messieurs, j’ai testé pour vous, le poulpe vivant !
Certes, il est mort mais bouge toujours, d’où le « mort-vivant »

Il est en effet possible d’acheter des petits-poulpes vivants au marché, de les emmener au Chojangjip et de se les faire servir fraîchement découpés, tout tortillant dans l’assiette.
Certains courageux mangent le poulpe entier vivant, le mâchant longuement pour s’assurer de le tuer avant de le manger. J’essaierai un jour… peut-être… ou pas.

 ↑ Rapide passage par la gare de Séoul… ↓

…avant de monter dans un bus sur-bondé en direction de la ville natale de Yeong-ung, située à mi-chemin de notre destination du lendemain.

Dernier encas  de la journée accompagné de quelques pichets de bière dans un bar-restaurant que notre ami avait l’habitude de fréquenter à l’époque du lycée.

Nous avons ensuite passé la nuit dans une superbe chambre d’hôtel sur-équipée pour moins de 20€ la nuit !

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Nous avons passés une bonne partie de la journée suivante…

 …au ski ! dans une toute petite station composée de trois pistes et demie.
Malheureusement, s’agissant de la fin de la saison, la neige était à 100% artificielle, et les pistes étaient couvertes à trois quart de verglas… (T_T)

Un ami de Yeong-ung nous avait rejoint pour les deux derniers jours.

Retour en ville, non loin de la station de ski, afin d’effectuer nos courses pour le repas du soir.

Le prix de la viande dans ce pays est ahurissant, on dépasse rarement les 2€/100g, même sur de beaux morceaux.

(Avez-vous repéré les petits poissons dans la bouche des gros ?)

Quelques dizaines de minutes de bus plus tard, nous voici parvenu à la maison que nous avions loués pour la soirée et la nuit.

Bières, soju, viande, légumes, riz et autres sauces plus piquantes les unes que les autres, tout est présent pour…

un barbecue de rêve !!
( Après avoir tout installé afin de manger au fur et à mesure à l’extérieur, le froid à eu raison de nous… ↓ )

Je vous ai pas dit, déjà, que la cuisine coréenne c’est juste trop bon ?

Je n’ai évidemment pas pu échapper au « shakkon », cette pratique consistant à ouvrir un trou dans la bas d’une canette de bière avant de la boire d’une traite par ce même orifice en faisant appel en l’ouvrant par le haut ?

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Retour en direction de la  capitale le lendemain matin.

Moi qui pensais que le système d’information des bus japonais était avancé, c’était sans connaître celui de la Corée.
Un grand écran présent à la plupart des arrêt affiche toutes les informations sur les prochains bus, mais aussi les news et la météo du jour en direct et tout pleins d’autres choses encore, ah, et ça parle beaucoup aussi !
(Prenez en de la graine RATP, tbc et cie !)

Nous avons passés la dernière journée à Everland Resort, le plus grand parc d’attraction coréen et second mondial au niveau satisfaction des visiteurs !

Le complexe de loisirs appartient à Samsung et ne génère pas de revenu, et si j’ai bien compris les explications de mon ami, a été bâti pour permettre au patron de Samsung de venir s’y amuser, entre autre sur la route qui entoure le complexe au volant de sa Formule1.

 Nous avons bien dû essayer une quinzaine d’attractions différentes.
(On a bien essayer de convaincre le Blond, mais rien n’y a fait…)

(…il devait préférer celles pour enfants  :p )

Le complexe comporte aussi un parc à thème, un zoo, un parc aquatique, un musée d’art et plusieurs hôtels.

Un bus nous escorte au travers du parc aux tigres et aux lions

Puis à travers le parc aux ours, le tout accompagné de la joyeux voix du chauffeur/guide.

Spectacle d’otarie par ci,

ou encore spectacle de Tarzan (?) et d’animaux dressés. (Un chien qui joue du piano, un singe qui fait du skateboard et de la batterie, etc. )

Nous sommes ensuite aller passer la soirée et la nuit chez  les parents de Yeong-ung, des gens formidables qui nous ont merveilleusement accueillis.
Une bonne partie sa famille était de même venue le voir avant son départ à l’armée, pour un service militaire obligatoire de deux ans.

Debout à 6h du matin afin de se préparer pour le retour au Japon, mais d’abord, petit-déjeuner avec un bimbimbap bien relevé pour un un réveil assuré !

★

Bilan :  la bouffe est extra, les prix sont extra, les gens sont sympas, pleins de choses à voir
bref, la Corée, c’est cool !
Dépaysement assuré.

★

Et ne manquez pas de lire mon second article sur la Corée du Sud. (coming soon !)

 

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La date fatidique du retour se rapproche, notre avion s’envole pour Osaka le lendemain matin.

Dernière journée pour s’en mettre pleins les yeux et plein l’estomac !

 

La mer et de la verdure partout, même depuis la balcon de notre hôtel bon marché ! 🙂

Architecture ancienne et typique d’Okinawa

Sans transition : le repas du midi, des énormes sushis, qui dépassent quand tu les mets en entier dans ta bouche.

Pause café.
Au Japon, même pour un espresso t’as le droit à une mousse décorée.

euh… dans quel pays je suis déjà ?

En route pour l’aéroport

Examens le lendemain obligent, c’est la fin du voyage pour Yeonju et Madoka… T_T

Quand à nous autres, en voiture pour la dernière exploration du voyage : le sud de l’île principale.

Petite pause en cours de route pour de fabuleux tempuras de poissons, seiches etc. à seulement 65cts.
Les gens se déplacent de loin pour y goûter parait-il.

Ai-je précisé qu’il faisait presque 40°C et un taux d’humidité aberrant ?
Des fontaines de sueurs se créent sur tout le corps au bout de 3 minutes hors de la sainte climatisation…

Nous voilà arrivé au cap sud de l’île principale de l’archipel d’Okinawa
L’océan à perte de vue sur près de 300° !

L’odeur de la mer, la petite bise soufflante et les tempuras ont eu raison de Taku
Petite sieste improvisée accompagné d’un nouvel ami

De retour à Naha, dernier coucher de soleil depuis le port.

Après avoir rendu la voiture de prêt, derniers repas à Okinawa dans un fameux restaurant de yakitori.

Avant de rentrer chez la soeur de Takumi, Erika, qui nous offrait à nouveau gracieusement son toit pour la nuit ; petit cocktail dans un étrange bar à jazz.
(Je dis étrange car : non référencé, pas de pancarte, situé dans un bâtiment d’appartements résidentiels, rien même n’est indiqué sur la porte d’entrée… Si tu connais pas, tu l’trouvera pas ! )

C’est le coeur empli de mélancolie que nous quittons alors le rêve pour retrouver la dure réalité des cours dès le lendemain.

Un des plus beau, voire le plus beau voyage de ma vie !       

Au revoir Okinawa ! À très bientôt Okinawa !

Iyasasa～ ! (^^♪

 

Suite du périple, et avant-dernier jour sur l’archipel d’Okinawa !

 

Petit  déjeuner à la pension !
Papaye, patate douce violette(紅芋) , fruits de la passion etc…
Le truc bizarre sur la salade de concombre au milieu est du raisin de mer(海ぶどう), une algue d’Okinawa

 Vue depuis le balcon de la pension

 Le blond joue du sanshin ! (avec un paquet de cigarettes accessoirement)

Plage,

 

 Plage

 et re-plage

 Nous quittons la pensions et

 en route pour…

… re-re-plage

 

 session musique au bord de la plage

 Ceci s’appelle un(e?) namako, aussi appelé concombre de mer, cette horreur gluante se met à cracher une substance blanche et visqueuse lorsqu’on la masse et la tripote un peu trop longtemps.
Pardon ?  Je fais référence à …. ? Mais non voyons ! Ceci n’est que pure description !

Bref, tout cela pour dire que le pauvre spécimen à fini par exploser après s’être trop fait masturber tripoter.

 De retour sur la route, petite pause café au milieu de nulle part.

 

 

 

Suite du programme, Churaumi Aquarium, 2ème mondial, rien que ça.

Le parc aquatique fait partie du complexe de loisirs de Motobu. L’aquarium est divisé en quatre étages où l’on peut voir les créatures des profondeurs, les requins, les coraux et autres poissons tropicaux. L’aquarium s’étend sur 19000 m² de terrain et dispose de 77 citernes de 10 000 m³ d’eau. L’eau de mer utilisée pour les réservoirs est pompée à 350 m de la côte 24 heures sur 24.

Le plus grand aquarium du parc, le « Kuroshio », contient 7 500 m³ d’eau et dispose de la seconde plus grande « vitrine » pour un aquarium avec 8,2 x 22,5 m d’aire pour 60 cm d’épaisseur. Des requins-baleines et des raies manta évoluent au milieu d’autres espèces dans cet aquarium gigantesque. (Wikipedia)

 Spéctacle de dauphins, vous remarquerez l’arrière plan !

 Oui oui, c’est autorisé !

 Je les ai baptisés poissons-vers-de-sable

 

 

 De retour en voiture, nous arpentons une étroite route à travers une petite fôret typique d’un film Ghibli , en direction du Café-restaurant de l’oncle de Takumi

 

 Taco-rice, spécialité culinaire d’Okinawa

 Coucher de soleil depuis le toi du restaurant.
À droite au loin, l’île vue depuis l’aquarium
À gauche, l’île où se trouve la pension où nous étions restés.

 Après une petite heure de route et être passés poser nos affaires à l’hôtel, nous sommes allés nous perdre dans l’endroit le plus sombre possible des environs afin d’observer les étoiles filantes~~~

 

 

La galerie habituelle et ses nombreuses photos bonus.

 

 

Ca y est, le jour « PLAGE » est arrivé !
Après les préparatifs du matin terminé, départ en voiture pour le nord de l’île afin de rejoindre la pension qui nous avons réservé, située à quelques pas de la mer.

 

Escale sur une aire de repos pour le repas du midi

 Kaisendon 海鮮丼 : Bol de riz aux poissons et fruits de mer accompagnée d’un morceau de crabe surmonté d’une sauce à l’oursin (dont j’ai oublié le nom)
Sans oublier l’immanquable bière Orion !

 Notre voiture de location. Première fois que j’en conduisait une si grande

 Deuxième petite escale  dans une boutique de spécialités locales sucrées.

Un des meilleurs souvenirs : tout ces trajets en voiture aux paysages éblouissants tout en écoutant, jouant et chantant des musiques de l’île !
Iyasasa !

 Arrivée à la pension. L’air frais de la mer ! le chant des cigales ! les moustiques…

 3 pièces grandes comme celle-ci, 2 salles de bain avec 3 douches, 2 grands balcons avec vue sur la mer.
Le bonheur \(^o^)/

Eau turquoise, lunettes de soleil, chemise à fleurs
les vacances quoi ^o^

 Jusque sur les serviettes, à Okinawa, la bière Orion est une religion

 Mais qui est donc cet abruti qui n’a pas pu s’acheter de maillot de bain et qui se baigne en caleçon ?
Mystère.

 Raphaël a appris à jouer du Sanshin (litt: 3 cordes), l’instrument traditionnel d’Okinawa.
Le corps est recouvert d’une vraie peau de serpent.

 Vue de notre balcon à la nuit tombée.
La pension se trouve en réalité sur un toute petite île au nord de l’île principale et reliée par un grand pont.

 J’ai oublié de précisé qu’une grande cuisine équipée était aussi à notre entière disposition.
Au menu,  goya (légume d’Okinawa), nouilles sautées, chijimi (galette coréenne)

sans oublier le BBQ !
Okinawa accueillant de nombreuses bases militaires américaines, et Takumi ayant une connaissance mariée à un soldat, nous avons pu obtenir des quantités monstrueuses de viande à un prix défiant toute concurrence directement en provenance d’un supermarché militaire.  \(^o^)/

 Petite sortie digestion sur la plage avec musique…

…feu d’artifices et

 …Light-painting !

Au retour, deuxième session  de BBQ !

Photo de groupe !
Trois cousins et la grand mère de Takumi étaient venus pour la journée.

 

Après une bonne nuit de sommeil, petit tour en monorail jusqu’au départ de Kokusai-dori (litt: avenue internationale), grande avenue constituée uniquement de magasins et restaurant en tout genre, afin de la parcourir de bout en bout. Construite après la guerre afin de relancer de développement de la ville, et mesurant près d’un mile (1.6km), elle est aussi appelée « Le mile du miracle ». Elle constitue le quartier le plus animé le la ville de Naha, voire d’Okinawa même.

Petite pause repas à midi, et degustation des nouilles traditionnelles d’Okinawa, simplement appelée Okinawa Soba, accompagnée d’un riz assaisonné (au poulpe si ma mémoire et bonne), d’algues étranges, d’un bâtonnet au sucre noir. Sans oublier notre ami, la serviette :p

Suite de la promenade, découverte d’une autre spécialité de l’île : la liqueur de… serpent ! avec… des serpents dedans !
～　2.7L : 440€　～

Nouveau petit arrêt un route pour un café. (Un des employé était Français !)

Dégustation de liqueur de prune d’Okinawa (2 sortes) et de pâte de miso épicée, j’ai cru un moment que le vendeur allais nous faire déguster l’ensemble des produits de sa boutique !

Première fois que je vois un passage piéton en croix.
Qui plus est pour une si petite intersection !

Retour au marché où nous avions mangé des gyoza la veille pour un café dans une micro-échoppe de 3m² avec un comptoir de 2 places à même la ruelle.
Café que j’ai… renversé sur tout le comptoir à cause de mes doigts tous gras. Oui, je mangeais des tempura en même temps…

Direction le Château Shuri 首里城 au Sud-Est de la ville, dans notre belle grosse voiture toute neuve, fraîchement louée.

Le Shuri-jo est un ancien château datant approximativement du 14ème siècle. Il a été complètement détruit pendant la bataille d’Okinawa en 1945 et entièrement reconstruit par la suite.

Spectacle de danse traditionnelle de l’époque.

Après pas mal d’escalade et par 33°C, nous avons perdu le soldat Raphaël !

Retour par un petit sentier en contrebas, on se retrouve tout à coup en pleine jungle tropicale !

Yeonju, notre amie coréenne, étant effrayée par le moindre petit membre de la faune de notre planète, il nous a fallu 10 minutes pour traverser la « zone dangereuse » ci-dessus !

Bref arrêt chez la tante de notre ami Taku pour récupérer des futons pour le soir.
Toute la famille est sortie dire bonjour ～

Il m’a fallu aller à Okinawa pour manger des tacos pour la première fois…
C’est gras, ça pique, ça dégouline partout et c’est super bon !

Okinawa c’est… la plage absolument partout ! Pourquoi s’en priver.

Petit moment de détente et trempette jusqu’au genoux.
(sauf le blond qui s’est mis à faire des longueurs par nuit noire, allez comprendre ! :p)

Retour en direction de l’appartement de la soeur de Takumi, Erika, qui nous hébergeait gracieusement pour la nuit.
Cependant, le manque d’Orion Beer se faisant ressentir, nous n’avons pu faire autrement que de nous arrêter au supermarché en route pour faire le plein.

Soit dit en passant, ayant effectué une traduction de mon permis de conduire avant de partir, et étant donc autorisé à conduire, c’est sur le retour de la plage que j’ai effectué ma première conduite au Japon !
De nuit, en sandales, pour la première fois en boîte automatique, avec une voiture de la taille d’un monospace, le volant à droite bien évidement, et qui plus est, en chantant tous les cinq en coeur ojii jiman no Orion Beer !

Ne manquez pas le prochain épisode !

L’habituelle galerie ci-dessous pour quelques photos supplémentaires～

Bonjour à tous !

Ceci est le début d’une série de cinq d’articles récitant mon extraordinaire voyage à Okinawa 沖縄, la fameuse île paradisiaque du Japon, située non loin du tropique du Cancer.

Avant d’entrer dans la saison des grandes chaleurs et tout juste à la fin de la saison des pluies, c’est la période du 21 au 25 juin qui nous a paru être la plus favorable pour ce voyage.

Bon, il a certes fallu sécher deux jours de cours poser deux jours de congés, mais tout le monde se doute que c’est bien évidemment sans regret.

 

Me voila donc parti en compagnie mon fidèle compagnon Raphaël, une amie coréenne : Yeonju, une amie japonaise : Madoka et notre irréductible Takumi (Taku pour les intimes), originaire d’Okinawa et qui a été un merveilleux guide tout le long de ce voyage.

 Nous rencontrons pour la première fois Erika, la soeur de Takumi, venue nous accueillir à l’aéroport et à qui je dois la photo ci-dessus et plusieurs autres à venir.

Après avoir rapidement posé nos bagages à l’auberge, repas du soir dans une étroite ruelle  d’un marché. (photo par Erika)

 Au menu : Yaki-gyoza 焼き餃子 (raviolis chinois grillés) (photo ci-dessus) et Shoronpo 小籠包(ravioli à la vapeurs)
Bien que le stand ne paie pas de mine et que les tables soit arrangées à l’arrache dans la rue étroite, les raviolis sont réputés dans l’île entière et sont apparemment même dans le top 3 des gyoza du Japon.
Un véritable régal !

Tout cela sans oublier la l’excellente et fameuse…

 …bière Orion !!
Produite uniquement à Okinawa, elle fais la fierté de ses habitants ! Des publicités placardées absolument partout en ville, elle est proposée dans le moindre bistro, restaurant… jusque sur les plages.

Un populaire groupe originaire d’Okinawa y a même consacré une chanson… que nous avons dû écouter une bonne quarantaine de fois en voiture tout en la chantant à tue tête !

「オジー自慢のオリオンビール」 ～La bière Orion, fierté de mon grand-père～

Fin de la journée, retour à l’auberge situé dans un des quartier sur Kokusai-dori (avenue internationale), la plus grande avenue de Naha, préfecture d’Okinawa.

Le Sanpincha さんぴん茶, un thé au jasmin, spécialité d’Okinawa. Produit et vendu uniquement sur l’île.
Fin et rafraîchissant !

 

Ne manquez pas la suite au prochain épisode !

 

 

À la veille de décoller pour la Corée avec mon ami Raphaël, et le départ se faisant depuis l’aéroport international de Nagoya 名古屋, nous décidons donc de nous y rendre la veille afin de découvrir la ville.

 

Nous avions choisi un petit ryokan / auberge de jeunesse pas loin du centre ville pour passer la nuit. Chambre en tatami et accès aux bains pour une vingtaine d’euros, que demander de plus ?

Arrivés sur place en début d’après midi et après avoir posé nos valises, direction le centre ville pour aller manger un morceau avant de poursuivre la visite.

Un ramen dans l’estomac, un bref tour du centre ville sans vraiment trouver quoi que ce soit de bien intéressant, nous nous dirigeons par un temps gris et maussade, au nord de la ville vers le château de Nagoya, principale (seule ?) destination touristique locale.

Le château ayant brûlé et été entièrement rénové, l’intérieur est aménagée comme une sorte de musée, on y découvre les traditions et l’art de l’époque féodale à Nagoya, de même que l’architecture et bien sûr l’histoire du château. 

Hercules est parmi nous.

Quelques semaines avant la floraisons des cerisiers, la première quinzaine de mars au Japon se traduit quand à elle par la floraison des pruniers !

Retour au ryokan pour faire à nouveau un saut dans le bain afin de se nettoyer après cette longue promenade. Nous voilà alors reparti vers une autre partie du centre ville, plus animée cette fois, afin de chercher une izakaya où manger des spécialités locales en buvant une petite bière.

(Suite à un gros bug de mon appareil, la plupart des photos de cette soirée ont malencontreusement disparues… >_< )
Deux des spécialités locales qui m’ont marquées :  tebasaki 手羽先 et misokushikatsu 味噌串カツ

 

Petite anecdote pour finir :
Notre chambre de ryokan était une chambre de 4 mais même de retour le soir, il ne semblait y avoir personnes d’autres que nous ce soir là. C’est alors au moment précis où nous discutions très sérieusement avec Raphaël de la joie que procurerait la venue de deux charmantes demoiselles des îles, ouvertes d’esprit et aux forts arguments corporels, que nous entendons des bruits de pas et des voix s’approchant dans le couloir. Croyant avoir été entendus par les Dieux, tout excités, c’est alors qu’entrent dans la chambre… DEUX MAMIES…… FRANÇAISES !

Dépités, nous partons rejoindre Morphée, avec tout de même l’excitation de notre voyage en Corée démarrant le lendemain !

 

 

Hanami :2ème, 3ème et 4ème édition.

 

– Delta de la Kamogawa 鴨川 (litt : rivière aux canards). Organisé ce jour par un cercle d’étudiants de l’université de Ritsumeikan.

Petit arrêt dans une restaurant chinois entre 2 Hanami.
Un des meilleurs Tantanmen que j’ai pu manger sur Kyoto ! 

– Delta de la Kamogawa, même jour, organisé par quelques étudiants d’une autre université rencontrés un peu plus tôt dans la journée.

 

 

– Parc Maruyama 円山公園, quelques jours plus tard, entre amis.

Ça finit parfois mal pour certains, et ça en fait marrer d’autres !

  (^-^)   (^-^)    (^-^)      (^ー^)    (^ー^)
(^-^)            (^-^)

 

Par une belle soirée de printemps, je prends mes clics et mes clacs (juste vélo et appareil photo en fait) et me voilà parti pour le Nijojo 二条城, un château situé en plein cœur de Kyoto.
Ça faisait un bon moment que je voulais y faire un tour, et j’ai bien fait d’attendre car le château mais surtout ces sakura (cerisiers) étaient illuminés de nuit pendant le semaine de pleine floraison !

 

Une fois la visite terminée, j’enjambe mon vélo et je pars errer dans les rues environnantes à la recherche d’un coin où casser la croûte, et c’est là que je passe devant ce petit temple tout mignon que j’avais repéré il y a quelques mois en passant devant en bus. Ô grand bonheur, il s’avérait que lui aussi était illuminé ! Micro visite tout en essayant d’oublier la faim qui emparait alors mon estomac depuis déjà un certain moment.

Shinsenen 神泉苑

C’est par un beau jour d’avril, que je me décide plus au moins du jour au lendemain d’aller faire un tour du côté d’Okayama pour aller rendre visite à des amis locaux. Wataru, un ami japonais rencontré à Bordeaux lorsqu’il effectuait une année de mobilité, et Marine, étudiante française en mobilité tout comme moi.

Arrivé à la gare, un petit café accompagné d’un nikuman (sorte de pain vapeur chinois fourré à la viande) dans le conbini le plus proche, et Wataru vient m’attraper en voiture quelques minutes plus tard. Direction un petit restaurant familial servant des spécialités locales.

Ebimeshi (littéralement « repas à la crevette »).

Nous remontons en voiture, au programme : rapide visite d’un ancien chateau situé sur les hauteurs en pérophérie d’Okayama. Brève pause clope bouffée d’air en route au pied d’un gigantesque tori.

La vue depuis les hauteurs est  impressionnante, on voit à des kilomètres à la ronde.

De retour en centre ville, en route pour le Korakuen 後楽園 , un gigantesque parc situé en plein cœur de la ville, dominé par le grand château d’Okayama.

Vous vous en doutez déjà sûrement ; qui dit printemps, particulièrement début avril au centre du Japon, dit forcement Sakura ! Ces fameux cerisiers japonais qui ne fleurissent qu’à cette période, et qui donnent lieu à un magnifique spectacle coloré, et ce, peu importe où l’on puisse se trouver, il est impossible de marcher 5 minutes sans en apercevoir.

Suite du programme : soirée Hanami dans un autre parc avec un groupe d’étudiants de l’université d’Okayama. À nouveau, qui dit Sakura, dit Hanami. Le Hanami (littéralement « observation des fleurs), est un évenement pratiqué tout les ans à cette période par tous les japonais et qui consiste à s’asseoir sous les cerisiers en fleurs en tout en mangeant et surtout buvant de l’alcool. Pic-nic fleuri en d’autres mots.

Mr Iwabuchi, l’un de mes professeurs de japonais lors de ma 1ère année de fac, et travaillant actuellement à Okayama, était de la partie suite à notre invitation.

La French Team.
Mr Iwabuchi tout à gauche. Les 2  japonaises de droite sont les futures étudiantes en mobilité à Bordeaux de l’université d’Okayama. 

On discute, on boit, on mange, on rigole et… l’heure du dernier train pour rentrer était de loin dépassée sans que je ne m’en rende compte ! Pas de souci, grâce à l’extrême gentillesse de Mr Iwabuchi, je me vois proposé un logement pour la nuit. C’est sans oublier que j’avais cours le lendemain matin que nous nous dirigeons gaiement vers une izakaya à la sortie du Hanami, histoire de boire et manger encore un peu plus… !

Cinq minutes de marche jusqu’à l’appartement de Mr Iwabuchi, et nous voilà assis sur un futon à rigoler en regardant les photos des étudiants en japonais de Bordeaux, un verre de vin blanc à la main (!)

Quelques heures de sommeil et retour sur Kyoto complètement vanné après cette journée bien remplie !