Par une belle soirée de printemps, je prends mes clics et mes clacs (juste vélo et appareil photo en fait) et me voilà parti pour le Nijojo 二条城, un château situé en plein cœur de Kyoto.
Ça faisait un bon moment que je voulais y faire un tour, et j’ai bien fait d’attendre car le château mais surtout ces sakura (cerisiers) étaient illuminés de nuit pendant le semaine de pleine floraison !
Une fois la visite terminée, j’enjambe mon vélo et je pars errer dans les rues environnantes à la recherche d’un coin où casser la croûte, et c’est là que je passe devant ce petit temple tout mignon que j’avais repéré il y a quelques mois en passant devant en bus. Ô grand bonheur, il s’avérait que lui aussi était illuminé ! Micro visite tout en essayant d’oublier la faim qui emparait alors mon estomac depuis déjà un certain moment.
24 décembre 2011, comme tout les 24 du mois, le Kitano Tenman-gu (voir cet article) accueille le flee market.
Des stands de nourriture, bijoux, décorations, vaisselle, kimono, le flee market est un grand marché où l’on y vend de tout et de rien, parfois à des prix très intéressants.
L’allée principale menant à l’entrée du sanctuaire.
Commencons pas les stands de nourriture, croyez moi, il y doit y en avoir une bonne centaine !
Ici, des yakisoba : nouilles sautées, souvent au légumes et au boeuf, porc ou poulet.
Takoyaki (boulettes de poulpe)
Imagawayaki (ou Kaitenyaki) : dessert fourré à la pâte de haricot rouge (ou encore au thé vert, créme patissière etc.)
Ikayaki (sèche grillée)
Okonomiyaki : galette de… plein de choses ! Une farine spéciale, des oeufs et de l’eau constituent la pâte,
à laquelle on ajoute souvent du chou ainsi que de la viande ou du poisson etc.
Oden : sorte de pot-au-feu. La soupe est à base de dashi (bouillon de poisson)
On y ajoute toute sorte d’ingrédients tel que des oeufs, du konyaku, du daikon (radis japonais) et bien d’autres encore !
(comprenez : j’ai pas envie de lister et expliquer 20 ingrédients ; mais c’est très bon, goûtez-y !)
À l’arrière, ça ressemblait plus à une brocante qu’à un marché !
(Le jeune homme à droite est en train de scrupuleusement examiner les cassettes pornos)
Il y avait même un stand Rilakkuma, sorte d’ourson à la popularité ahurissante chez les (pas toujours si) jeunes filles.
Au final je n’ai presque pris que des photos de bouffe ! Je me rattraperais si j’y retourne avec mon appareil dans les mois qui viennent ! ( ^o^)/
J’étais déjà passé au Kiyomizudera lors d’un week-end avec mes amies de Nagoya, j’avais promis d’y retourner pour prendre de meilleures photos et c’est chose faite ! De nuit cette fois, à l’occasion du light-up (illuminations nocturnes) !
Les momoji (feuilles d’automne) étaient encore magnifiques au moment de la visite fin novembre. Le light-up n’était d’ailleurs effectué qu’à cette période la plus propice, tous les soirs pendant une semaine ; autant vous dire que c’était plutôt bondé !
Le temple Kiyomizu (清水寺, Kiyomizu-dera) fait référence à un complexe de temples bouddhiques mais est principalement utilisé pour un seul : Otowa-san Kiyomizu-dera (音羽山清水寺) à l’est de Kyōto, qui est l’un des endroits les plus célèbres de la ville. (Wiki)
Petite promenade dans les allées commerçantes menant au temple, légèrement élevé dans les montagnes.
L’entrée du temple (pardon pour la photo pourrie ><)
Photo de groupe avec toute la troupe de gaijins de I-House venue pour l’occasion.
Vues panoramiques du bâtiment principal du temple avec la ville en arrière plan, un spectacle magnifique !
Un spot surpuissant dessinait une ligne bleue dans le ciel, sûrement pour permettre aux visiteurs de prendre des photos avec un contraste correct… ou pas, allez savoir !
Cliquez sur la photo pour la voir en meilleure qualité.
Cliquez sur la photo pour la voir en meilleure qualité.
Il existe une expression en japonais : « se jeter du Kiyomizudera » « 清水寺から飛び降りる » correspondant à peu près à « se jeter à l’eau » ». En effet, à l’époque Edo, on disait que si l’on survivait après ce saut, son voeu se réalisait.
(J’ai lu que le taux de survie était de 85% !)
L’eau de la fontaiene Otawa est réputée pour porter bonheur si on la boit.
C’était il y a presque une mois, lorsque les momijis étaient les plus belles, que je me suis rendu au Kitano Tenman-gu un vendredi soir après les cours pour observer les illuminations nocturnes.
Kitano Tenman-gu 北野天満宮 : Le sanctuaire a été construit en 947 pour apaiser l’esprit de l’érudit et homme d’État Sugawara no Michizane après sa mort en exil suite à un complot politique fomenté par le clan Fujiwara. La légende raconte ainsi qu’après sa mort, son esprit vengeur revint sur terre sous forme d’un dieu du tonnerre pour tourmenter ses ennemis, car plusieurs incendies et morts prématurées ont suivi la mort de Michizane. (Wiki)
Sugawara no Michizane ayant été un érudit, et étant en quelque sorte aujourd’hui considéré comme une divinité des études, le sanctuaire est dédié aux études et à la réussite.
Des étudiants de tout âge y viennent régulièrement prier pour un examen par exemple, ou de manière plus générale pour la réussite de leurs études.
Dix minutes de marche depuis l’université de Ritsumeikan.
L’autel central du sanctuaire.
Les principaux bâtiments sont accessibles gratuitement et il fallait s’acquitter de 600Yen (6€) pour accéder au parcours dans les jardins éclairés.
Les momijis, toujours un magnifique festival de couleurs !
Inclus dans le prix du ticket, une petite pâtisserie à la pâte de haricots rouges sucrées (si ma mémoire est bonne) ainsi que du thé bien chaud étaient proposés à la sortie du parcours.
J’y suis retourné aujourd’hui même afin d’y acheter des omamori (portes-bonheur). J’ai ajouté à la galerie les quelques photos de jours prises cet après-midi !
Aaaaaaaaaaaaaargh ! J’ai vraiment pris trop de retard sur le blog, je suis un gros br… fainéant, pardonnez moi !
Ceci dit j’ai 5 articles en attente en plus de celui-ci alors préparez vous à une arrivée massive de contenu dans les jours à venir ! (et du beau)
Bref, passons au choses sérieuses !
Par un jeudi matin ensoleillé, j’embarque mon matos photo : planning de la journée : aller en cours, manger puis direction le Ryoanji (« rooooh, encore un temple ! ») puis… euh… je sais plus. Bref.
Le Ryoanji 龍安寺 (littéralement Temple du repos du dragon) – ou plus particulièrement le jardin de 15 pierres à l’intérieur du bâtiment principal – est très réputé dans tout le pays. Il fait également partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. (Je ne l’avais pas précisé, mais il en est de même pour le Kinkakuji, le temple au pavillon d’or).
La route à pied depuis la fac fut plus qu’harassante, je sors du réfectoire, monte les escaliers menant à la sortie Ouest, marche 47 secondes et me voilà à l’entrée du temple. *fiou !* 1min 23 chrono (à 18 secondes près).
Les momiji sont arrivées !! Les arbres resplendissent de couleurs éclatantes, du vert, du rouge, du jaune, du orange ! Des paysages uniques et splendides à vous en couper le souffle.
(Je suis un peu déçus de mes photos cette fois ci, mais je me rattrape dans les prochains articles :p )
Le fameux jardin au 15 pierres. (pardon pour mon vieux panorama tout moche -_- )
Wiki : « Pour beaucoup, le nom du temple évoque son célèbre jardin de pierres, de style karesansui, qui est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la culture zen japonaise. On pense que le jardin date de la fin du xve siècle (1499). Il serait l’œuvre du peintre Soami. Le jardin se compose simplement d’un lit de fins graviers de kaolin harmonieusement ratissés sur lequel sont disposées 15 roches basaltiques entourées de mousse. Elles sont réparties en 5 groupes : un de cinq, deux de trois et deux de deux. Les pierres ont été disposées de telle sorte qu’il ne soit pas possible de voir les 15 pierres à la fois, d’où que se trouve l’observateur. Le kaolin ratissé symbolise l’océan, les rochers les montagnes. »
Quelques pas plus loin se trouve le « tsukubai »
Wiki : « Le tsukubai constitue l’autre intérêt du temple. Le bassin de forme carré fait référence au kanji 口 (kuchi) qui signifie « bouche ». De chaque côté du carré est gravé un signe qui, associé à 口 donne à chaque fois un nouveau kanji : 吾, 唯, 足, 知. Associés, on obtient la phrase ware, tada taru wo shiru, Je connais seulement la satisfaction (sous-entendu, je n’ai pas beaucoup), un concept cher à la mouvance Zen du Bouddhisme. »
Un grand lac s’étant devant les bâtiment du temple. Une petite île comprenant un autel est accessible par un petit pont et en passant sous un tori.
Héron, héron, petit patapon !
Fin du parcours, les kakis étaient presque à portée de main mais dans tout les cas je ne pense pas qu’il eu été bien venu d’en manger un… :p
De retour pour la suite du weekend, si vous n’avez pas encore lu la première partie, c’est par là !
J’ai moi même du mal à le concevoir, mais je me suis à nouveau levé à l’aube dimanche – par un temps sublime – afin de rejoindre Ai et Megumi pour la visite du Kinkakuji ; littéralement le temple d’or (à ne pas confondre avec le Ginkakuji, celui de la veille), l’un des plus beau et probablement le plus connus de tous le Japon.
Ce temple est absolument splendide, je laisse les photos s’exprimer à me place !
Cliquez pour agrandir
La photo à été prise par un ami canadien de ma classe rencontré par pur hasard !
Fin de la visite après avoir encore grignoter toutes sortes de friandises traditionnelles à l’œil (et un thé immonde à la prune avec des petits copeaux de jenesaisquoi dorés… weird), bus et train jusqu’à la gare de Kyoto pour retrouver nos amies locales Kié et Saki.
Sans interruption, direction le centre ville pour aller assister au Jidai Matsuri ; un festival, consistant en réalité en un défilé où l’on peut découvrir, au fil des ères, les anciens habits traditionnels japonais en tous genres : samurais, geisha, shoguns, empereurs, paysans, soldats et j’en passe. Pour les connaisseurs, le défilé à démarré à 京都御所, le palais impérial où vivaient les Shoguns. Hideyoshi Toyotomi et Oda Nobunaga étaient entre autres de la partie !
Le principe est sympa mais le défilé relativement lent s’est avéré un peu ennuyeux à la longue.
Oda Nobunaga ! =D
Après avoir tout de même tenu une heure et demie, en route pour un petit restaurant style européen… à la japonaise. (Comme dans 90% des cas en réalité :p)
Après s’être bien rempli la panse, en route pour une petite heure de shopping en ville suivie – pour continuer dans notre lancée – d’un… temple !
Le Fushimi Inari, encore un temple extrêmement connu pour ses centaines (milliers) de tori (ces portes rouges que vous apercevez dessous) formants des chemins tout au long du parcours qui s’élève dans la montagne sur plusieurs kilomètres. Comme la nuit commençait à tomber et que le parcours complet demande presque 2 heures, nous nous sommes contenté de visiter la partie principale du temple, au pied de la montagne.
J’y retournerai prochainement un jour où mes jambes seront motivées, et y consacrerai un article.
Pour finir la journée un peu avant le retour des filles, nous avons succombé à la gourmandise d’essayer un salon de thé situé dans la gare de Kyoto, spécialisé dans le macha, une variété de thé vert traditionnel, spécialité de Kyoto. Au menu : des parfaits (coupes glacées) au macha, un vrai régal !
Ce fut un weekend bien chargé et riche en émotions, ainsi qu’un immense plaisir d’avoir eu l’occasion de revoir et passer du bon temps avec nos amies de Nagoya et de Kyoto !
Pour commencer, pardonnez moi de ne pas avoir donné de nouvelles depuis un moment ; entre les cours, le mauvais temps qui ne pas permis de prendre beaucoup de photos, et quelques petits soucis avec le fonctionnement du blog… mais me voilà de retour =D
J’ai aussi quelques articles en préparation sur la présentation de la fac et du logement mais il me manque encore un peu de contenu, donc ça devrait arriver d’ici la semaine prochaine je l’espère !
Passons au vif du sujet (oui je vais encore raconter ma vie, c’est le but non :p )
Pour la première fois depuis très très longtemps, me voilà debout à 7h30 un samedi matin, direction la gare afin d’aller retrouver nos amies de Nagoya ; Ai et Megumi sont venues passer le weekend à Kyoto pour nous faire un petit coucou et visiter Kyoto.
Après avoir très furtivement dit bonjour à une autre amie -Saki- qui était à son boulot dans un café de la gare, direction notre première destination de la journée : Le Kiyomizudera, un des temples les plus connus de Kyoto.
Anecdote au passage, perdus dans nos discutions et n’ayant pas été fichus de s’arrêter au bon arrêt, nous nous sommes payés un petit tour de bus gratuit ! De retour à la gare de Kyoto, re-file d’attente pour monter dans le même bus, 12 minutes plus tard, nous y voilà enfin ! Quelques minutes de montée jusqu’au temple, la foule était au rendez-vous.
(Déjà en retard sur le planning et ayant prévus pas mal de choses pour la journée, je n’ai pas pris le temps de prendre beaucoup de photos, mais j’y retournerais à coup sûr un jour de beau temps dans les mois à venir, pour les momiji ou avec un peu de neige qui sait !)
À l’intérieur du Kiyomizudera se trouve le temple Shinto ‘Enmusubi’, dédié à la rencontre <3. On peut y prier les dieux de l’amour, y acheter des omamori (porte-bonheurs/ talisman/ amulette) pour divers souhaits : faire une rencontre, trouver l’amour, mariage heureux etc.
Une croyance dit qu’en touchant la première pierre (voir galerie) et en parvenant à toucher la seconde située une dizaine de mètre plus loin en marchant à reculons les yeux fermés, on est certain de trouver l’amour !
Suite de la visite, un peu en contrebat se situe la Otowa-no-taki, chute d’eau où les visiteurs boivent pour la santé, la longévité et le succès dans les études.
Fin de la visite, la route qui redescend vers la ville n’est remplie que de boutiques traditionnelles de souvenirs et gourmandises en tout genre, où l’on vous en offre un morceau à déguster et/ou un peu de thé, de quoi sortir de là en s’étant fait un petit encas pour pas un yen !
À nouveau dans le bus afin d’aller manger un morceau en centre ville afin de reposer nos petites pattes après la fatigue de la matinée et du peu de sommeil.
Raphaël nous retrouve un peu plus tard -tout frais au réveil d’une soirée Téquila à volonté- devant le Ginkakuji, prochaine étape du périple alors que le ciel commence à se couvrir dangereusement. Puis ce qui devait arriver arriva, une pluie battante comme je n’en avais pas vécu depuis longtemps !
Nous avions prévu ensuite d’aller assister au Hi Matsuri (festival/fête du feu) mais les circonstances météorologiques nous ayant vivement découragés, nous nous sommes rabattus (découvert tout à fait par hasard) sur un autre tout petit matsuri situé au pied d’un modeste temple Shinto à la sortie du Ginkakuji, qui s’apparentais plutôt à une petite fête de quartier, le tout dans la pluie et la bonne humeur. Les enfants péchaient des petits poissons rouges dans des petits bassins, ou lançaient des cerceaux autour de friandises ou de boissons pour les remporter, pendant que nous nous faisions un petit encas -udon, mizugyoza, dango etc.- sous les grandes bâches aménagée pour protéger les gens de la pluie limiter les dégâts de eaux.
*HD disponible*
Après un repassage en centre ville et un petit tour rapide du game center, prise de Purikura =D (description dans un prochaine article pour ceux qui ne connaissent pas) et direction une izakaya pour remplir notre vente qui ne crie pas tant famine que ça après l’encas de 18h. J’ai goûté des huîtres pannées, puisse mon âme reposer un jour en paix.
Voilà pour le samedi, la journée de dimanche dans le prochain article.
Je vous promets que si je trouve un jour le temple de l’informatique, je prierais toute la journée pour que mon blog fonctionne correctement, nom d’une pipe d’un kiseru !
Tout commença un Jeudi après midi, après une journée de cours peu chargée, par un temps magnifique.
Ma petite personne et moi même décidions de nous rendre dans le temple avec la grande porte qui donne sur la rue que j’emprunte en vélo à chaque fois que je vais à la fac le matin et auquel j’ai toujours voulu aller. Ou bien en plus court : le temple Ninnaji (仁和寺)
*Certaines photos ont été compilées en HDR (3 photos d’un même plan avec des expositions différentes puis compilée par mes soins, ce qui donne un résultat légèrement surréaliste et des couleurs éclatantes)
La porte principale
Revenons donc au singulier ; Je me suis dans un premier temps promené dans les allées afin de contempler les différents monuments, autels et jardins, puis après avoir payé mes 500Yen (5€) j’ai pu accéder au pavillon principal.Comme vous aller pouvoir en juger grâce aux photos, la cadre est magnifique, tout est paisible et – même si Kyoto n’est pas aussi animé que Tokyo – l’agitation de la ville s’évanouit littéralement une fois la porte franchie.
J’essaierai de retourner dans ce temple prochainement durant l’automne pour les momiji (les feuilles devenant rouges) puis au printemps pour les sakura (cherry blossom, les cerisiers en fleurs)